mercredi 31 décembre 2014

Re-ruralisation du département ? (Nice-Matin)

Ce qu'il y a de bien avec l'ouverture de données et la réutilisation sans cesse de celles-ci, c'est que cela permet de voir des tendances sur des périodes plus ou moins longues.

Aujourd'hui, c'est Nice-Matin qui s'y colle à nouveau avec une nouvelle carte :
L'évolution de la population entre 2006 et 2012.

Evolution de la population entre 2006 et 2012 (par Nice Matin)

Comme on peut rapidement le constater : la population a plutôt tendance à augmenter dans le "moyen" et "haut pays" tandis que sur le littoral, elle stagne voire diminue (comme à Nice : -0.8%. Marre de la ville ?

Après réflexion, on comprend peut être mieux pourquoi la fameuse "Métropole Nice Cote d'Azur" a été créée... Voyant la population stagnée en ville et explosée dans l'arrière pays, la manne financière était trop belle pour être loupée. Une carte de la métropole :
Carte de la métropole NCA
Tout de suite, voir que la métropole s'étende étrangement jusqu'à Isola située à, à peine, 80Km de Nice (!!) et dont la population a augmenté de 30% en même pas 6 ans, ça parait évident... Avec une population en baisse, la ville de Nice commençait vraiment à s'inquiéter de sa "visibilité" face à la concurrence européenne/internationale.

Lien direct vers Google Maps

dimanche 28 décembre 2014

Parcs et aires de jeux dans le 06 (par Nice Matin)

Cette semaine, Nice-Matin nous a fait un joli cadeau de Noël avec une petite "web-app" sorties de la hotte du Père Noël, rayon open data.

Application "Aire de jeux" par le groupe Nice-Matin

L'application concerne les différentes aires de jeux (plus de 160) répartis sur 11 communes (Nice, Cannes, Mandelieu, Grasse, Le Cannet, Vallauris, Antibes, Villeneuve-Loubet, Cagnes sur Mer, Saint Laurent du Var et Menton).
La liste n'est pas exhaustive mais on ne peux qu'espérer que cette petite application, bien utile pour les habitants de la french riviera, continuera de s’étoffer au cours du temps!

Pour y accéder :

dimanche 21 décembre 2014

Ouverture des données 'impots sur le revenu par département'

Plusieurs semaines sans nouvel article, ce n'est pas pour autant que le blog est déserté, au contraire.

Jusqu'à présent, les derniers articles étaient faits à la main :
- Téléchargement du fichier Excel
- Création des tableaux pour pouvoir générer les graphiques
- Capture d'écran des graphiques
- Rédaction de l'article.

Bref, tout ceci est long est fastidieux (environ 2h) par année pour un seul petit département...
Etant moi-même développeur, et donc, par nature, fainéant, j'ai entrepris d'automatiser tout ceci (avec le soutien moral d'un collègue du boulot, merci ;) ).

Première tâche donc : ouvrir véritablement les données disponibles sur la plateforme data.gouv.fr
Pourquoi véritablement ?
Loin de moi de cracher dans la soupe, le projet d'ouverture des données publiques est tout à fait louable et il faut l'encourager.
Toutefois, les données concernant l'impôt sur les collectivités territoriales - que je considère comme une mine d'or du point de vue de l'intérêt général - se trouvent entachées par un petit problème : les données sont disponibles dans des fichiers Excel. Excel, qui est un produit Microsoft, n'est pas gratuit et, encore moins, libre. Le format XLS est propriétaire et nécessite donc le produit de Microsoft pour être ouvert.

J'ai donc entrepris de rendre ces données réellement ouvertes, au format JSON, un format ouvert basé sur JavaScript.

Ces données sont maintenant disponibles sur le site data.gouv.fr (voir lien plus haut) mais également sur github, lié au projet qui a permis de générer ces données

Toutes les infos sont dans le fichier README du projet.

Ce projet a été réalisé avec VisualStudio 2013 Community Edition qui, c'est vrai, n'est pas tout à fait libre. Je me permets cet écart, l'objectif étant de libérer les données avant tout.

Prochaine étape, traiter ces données afin d'obtenir les éléments que je veux (sensiblement les mêmes que dans les articles sur les inégalités.
Puis, étape suivante, mettre en forme tout ceci sous la forme d'une application web (j'avoue appréhender un petit peu ce moment là). Si cela se goupille bien, cela sera peut être l'occasion de participer au hackathon DataConnexion organisé par Etalab. A voir...

Enfin, dernière étape, ouvrir ces données concernant les communes car pour le moment, je ne travaille qu'à l'échelle départementale. Mais ayant un ordinateur peu puissant, cela risque de prendre beaucoup plus de temps (je redoute plusieurs dizaines de minutes, voire plusieurs heures, pour traiter 100 fichiers Excel, soit, une année entière)...

samedi 6 décembre 2014

Egalités de revenus - 2006

Erratum à propos de l'indice de Gini :
Le coefficient de Gini obtenu pour cette année est de 0.479, en baisse de 10 millièmes ce qui est plutôt positif car cela signifie une meilleure répartition des revenus !

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Nouveau billet, pour les impôts de 2006 (donc sur les revenus de 2005) :

Tableau des impôts sur les revenus de 2005 dans les Alpes Maritimes
Le total des revenus à augmenter de 2% par rapport à l'année précédente, sachant que l'indice des prix à la consommation à augmenter de 1.8% selon l'INSEE cette année là.

La répartition, par tranche, nous donne une idée de la distribution des revenus :

Répartition des revenus par tranche dans les Alpes Maritimes (2005)
Pour avoir une meilleur visualisation, on réparti en 3 groupes, toujours globalement symétrique, comme les années précédentes...


On imagine bien ici que la répartition 50/20, 20/50 est presque parfaitement respecté...
On en déduit donc la courbe de Lorenz, avec le cumul des revenus en fonction du cumul de la population.


La courbe reste sensiblement la même que l'année précédente, ce qui se remarque dans l'indice de Gini qui est de 0.605, en baisse de 2 millième (autrement dit, presque rien).

Par interpolation linéaire, on en déduit que les 10% les plus pauvres :
- on subit une nouvelle baisse des revenus de 1.5 Millions d'€
- ont un revenu représentant environ 2% du total des revenus du département
Les 10% les plus riches :
- ont subit une baisse de 25 Millions d'€
- représentent 36% du total des revenus

Comme ces 2 tranches de la population ont subit des baisses de revenus, le rapport entre ces deux tranches reste inchangé :
les revenus des 10% les plus riches représentent près de 18 fois le total des 10% les plus riches.

mercredi 26 novembre 2014

Egalités de revenus - 2005

Erratum sur l'indice de Gini :
Après correction, l'indice de Gini pour le département cette année là est de 0.488, en hausse de 3 millièmes par rapport à l'année précédente .

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Nouveau billet pour les impôts de 2005 (donc les revenus de 2004), les résultats sont sensiblement les mêmes que pour l'année précédente, à savoir :

Répartition des revenus dans les Alpes Maritimes en 2004



 En pourcentage on obtient alors, pour chaque tranche :
Répartitions des revenus par tranche d'impôts en 2004
Et le tout relié nous obtenons :
Les chiffres diffèrent à quelques dixièmes de pourcents, aucun fait notable pour cette année



Courbe de Lorenz - Alpes Maritimes - 2004

De même, la courbe de Lorenz nous donne une courbe très similaire (tellement similaire qu'elle se superpose bien à celle de 2004)

On obtient donc un indice de Gini de 0,607 pour cette année, en augmentation de 5 millièmes ce qui est peu mais reste peu glorieux du point de vue des inégalités.
 Les 10% les plus riches se situent toujours autour de la même tranche d'impôts (entre 31000 et 39000 euro de revenu fiscal de référence). 

Cette légère augmentation s'explique peut être en partie par l'écart entre les 2 extrèmes : le total des revenus des 10% les plus riches représente 17.8 fois le total des 10% les plus pauvres. Ce rapport est plus important par rapport à l'année précédente et s'explique d'une façon assez simple :
- les plus pauvres ont perçu moins de revenus (-1 million €)
- les plus riches se sont enrichis (+200 Millions €)

samedi 22 novembre 2014

Egalités des revenus dans les Alpes-Maritimes en 2004

Erratum à propos de l'indice de Gini :
Mon précédent calcul me donnait un résultat de 0,60 ce que je trouvais tout de même assez impressionnant. Il y avait de quoi puisque j'avais oublié des valeurs.

Bref, nous obtenons un coefficient de Gini de 0,48 avec toutes les valeurs ce qui n'est pas parfait, mais est tout de même nettement plus rassurant!
Je vais mettre à jour les autres années également.

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Premier billet sur, je l'espère, une dizaine, à propos des égalités de revenus dans les Alpes-Maritimes.

Les données sont comme d'habitude tirées de la plateforme data.gouv.fr.
Le jeu de données pour l'année 2004 utilisé dans cet article se trouve sur cette page :
https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/l-impot-sur-le-revenu-par-collectivite-territoriale/

Étant un apprenti dans le monde des statistiques, j'espère ne pas avoir fait d'erreurs malgré mes multiples revérifications. Mais si vous repérez une erreur, merci de me le signaler (en commentaire). Les fichiers sont disponibles ici : https://github.com/abauzac/egalites-revenus-06

Commençons par les données brutes. Je ne travaillerai que sur le département des Alpes Maritimes (et pas sur les communes, ce qui serait tout aussi passionant...).

En 2004, nous avions donc 12 tranches d'impôt différentes. D'un point de vue critique, cela augmente évidemment le "mille feuilles" administratif, c'est sans doute vrai (quoi que avec l'informatisation, c'est vite réglé), cependant, on peut dire que l'impôt est vraiment progressif (comparé à aujourd'hui).



Mais comme d'habitude, ces données ne sont pas très parlantes à l'état brute, on va les faire parler un peu plus...

Distribution des revenus dans les Alpes Maritimes en 2004

Sur le graphique ci-dessus, les proportions, face à face, de chacune des tranches d'impôt.
Les couleurs se correspondent, on peut donc lire de la façon suivante : 
La première tranche de revenu fiscal de référence ( de 0 à 7500 € ) englobait 29.4% de la population du département et rassemblaient 6.4% du total des revenus

Symétrie dans la distribution des revenus
 En additionnant les tranches, on constate une "symétrie" quasi parfaite :
- 51% de la population (la plus pauvre) récupère 20% du total des revenus
- 27% de la population se partage 27% des revenus
- 21% se partage le reste, c'est à dire 53% des revenus
En 2004 donc, les 20% les plus riches s'accaparaient 50% des revenus


Courbe de Lorenz - Alpes Maritimes (2004)

La courbe bleue correspond à la courbe de Lorenz qui est une représentation de la répartition (par cumule des parts) du revenue par rapport à la population.
La courbe rouge étant une répartition des revenue "égalitaire" (à savoir, la moitié de la population reçoit 50% des revenus)



A partir des données de cette courbe, il est facile d'obtenir le coefficient de Gini grâce à la formule de Brown (voir Wikipedia)

On obtient alors un coefficient de Gini... 0,60 !!
Très honnêtement, j'ai été tellement surpris que je vais essayer de revérifier par d'autres moyens car...
Avec un tel score, si le département des Alpes-Maritimes était un pays, nous nous trouverions surement parmi les 10 pays les plus inégalitaires (Voir Wikipedia)

Par interpolation linéaire (ce qui n'est pas vraiment représentatif de la réalité, mais passons...) j'ai enfin mesuré le rapport entre :
- le total des revenus pour le premier décile (10% de la population la plus pauvre)
- le total des revenus du dernier décile (10% les plus riches)

On obtient ainsi un rapport de 16,8. Ce qui signifie que les 10% les plus riches ont perçu plus de 16 fois les revenus des 10% les plus pauvres.

Mais comme j'ai pu l'écrire juste avant, il ne s'agit que d'un calcul car les 10% les plus pauvres ont probablement perçu des revenus bien plus faibles que calculés.
De même, je ne sais pas quels revenus rentrent exclusivement en compte dans les chiffres publiés, il est possible que d'autres revenus (plus-values, gains locatifs, etc.) ne soient pas comptés (n'ayant que peu de connaissance dans le domaine fiscal, je n'ai pas cette réponse).
Je suppose donc que ce rapport est, dans les faits, bien plus importants...

Prochain article : même chose, en 2005.


samedi 9 août 2014

Les accidents la nuit dans les Alpes Maritimes (2006 2011)

Article consacré aux accidents de nuits dans les Alpes Maritimes :

On en a dénombré 3277 sur la période 2006-2011 soit un ratio 25.5% du total des accidents.

Concernant les villes les plus accidentogènes la nuit, un graphique vaut mieux que de longs discours :

Les accidents de nuits dans les villes des Alpes-Maritimes
ayant eu plus de 10 accidents de nuits. En rouge,la moyenne des ratios pour
l'ensemble de ces villes
Le tri a été fait pour les villes ayant plus de 10 accidents (choix assez arbitraire), car si une ville n'a eu qu'un ou deux accidents au total dont 1 de nuit, les chiffres grimpent très vite...

Nous avons donc du côté des "bons élèves" si l'on puit dire (vu que le meilleur élève serait à 0 accident mais malheuresement ce n'est pas le cas) :
Les villages de Saint vallier de thiey, L'Escarene et Peille qui ont des ratios très faibles.
A noter également (non visible sur ce graphique) les villes qui suivent juste après : Grasse, Cagnes, Antibes et le Cannet qui, vus le nombre d'accidents dans ces villes, ne se trouvent qu'à 20%.

La Col sur Loup cloture avec 50% des accidents ayant eu lieu la nuit (!!) mais le nombre d'accidents étant relativement faibles, le chiffre est à relativiser.
On remarquera tout de même que Roquebrune Cap Martin se trouve mal  positionné avec 37% des accidents ayant lieu la nuit (sur les 155 recensés dans cette ville)...

vendredi 25 juillet 2014

Cartes : Les accidents à Antibes (2006-2011)

A la demande d'un collègue :)

On commence par les accidents et leurs gravités dans la région antiboise :

Quelques faits assez marquants : 
- Du côté de Golf Juan, il semble y avoir eu plusieurs accidents mortels, et ce, sur la RN7, route pratiquée par quelques milliers de véhicules/jour...
- Du côté d'Antibes, les accidents semblent particulièrement cantonnées aux principales artères de la ville. Les petites rues semblent plutôt épargnée. De même, on note 6 accidents mortels (au moins) du côté d'Antibes et (surprenant) du cap d'Antibes, lieu particulièrement touristique et donc théoriquement plus "calme".

Avant tout, je vous renvoie à la note en fin d'article avant de lire ce qui suit.
Sur cette carte de densité (avec plusieurs filtres sur les accidents "sans adresse"), les deux grands axes qui partent de Antibes en direction de Cannes et de Sophia-Antipolis sont bien évidemment les plus touchés.
La petite ville de Vallauris n'est pas épargnée, dans une moindre mesure, vue sa taille.
Cette seconde carte (comportant moins de filtres) nous montre que l'axe en direction de Sophia-Antipolis est tout de même plus touché que l'axe en direction de Cannes... Il serait peut être bon pour la ville d'Antibes (et ses voisines) de se pencher sur la question ?
Enfin, la liste des rues les plus dangereuses :
On note que les 2 premières routes sont en fait les 2 principaux axes d'accès à Sophia Antipolis.
En seconde position, très certainement la RN7 (nommée différemment à plusieurs reprises). 
Les autres routes concernent le Cannet (vu dans l'article sur Cannes) et Grasse (vu également).

Note :  Google confond la "route de Grasse" avec la "promenade de l'amiral de Grasse" à Antibes se trouvant près du port... d'où le gros "pic" près du port sur les cartes des densités...

lundi 21 juillet 2014

Cartes : Les accidents à Cannes (et alentours) 2006-2011

Troisième et dernier article sur les plus grosses villes du département. Du moins, au niveau des cartes.

Comme pour Grasse, je ne connais pas beaucoup la ville de Cannes. Donc si un visiteur a une vision critique à apporter, qu'il n'hésite pas.



Accidents et gravité des accidents à Cannes
Une première carte avec les accidents et leur gravité : on peut constater quelques accidents mortels dans toute la région cannoise. Près d'une dizaine rien qu'à l'ouest de la ville et plusieurs autres répartis dans le centre jusqu'au Cannet


La carte de la densité montre, comme pour Nice et Grasse, que le coeur de la ville est sujette au plus grand nombre d'accidents. Répartis en forme de "U" d'Est en Ouest :
- Le quartier de Cannes la Bocca ainsi que tout au long de la D9 (Avenue Michel Jourdan)
- Le bord de mer n'y coupe pas (boulevard du midi)
- La Part la plus importante revient au centre ville autour de la Place du 18 juin (Boulevard Carnot notamment)


Cette seconde carte avec un filtre sur la densité différente montre d'autres points chauds plus précis :
- Boulevard de la Croisette (he oui!) du côté du Martinez
- Le Cannet (centre ville) est assez touché également ainsi qu'à l'Ouest du centre (près du Leclerc)

Concernant les rues les plus dangereuses, les plus connues des cannois : la croisette et le boulevard Carnot, deux artères où circuler devient vite un enfer, surtout à heure de pointe.

Mise à jour :
Le responsable du compte Twitter de la ville de Cannes ayant eu la sympathie de répondre à l'article, voici sa réponse : 
cette analyse s'arrête à 2011. Depuis 2013, la création d'une voie de bus réservée de Carnot à La Bocca a désengorgé la ville.

Je ne peux contredire, l'analyse s'arrête à 2011. Surtout que les accidents ne sont pas datés (et heureusement) dans ma base de données, il ne m'est pas possible de faire une analyse temporelle.

jeudi 17 juillet 2014

Cartes : les accidents à Grasse (2006-2011)

Bonjour, de nouvelles cartes, cette fois pour la ville de Grasse qui repertorie tout de même plus de 1400 accidents soit 11% des accidents des Alpes-Maritimes.

Tout d'abord les accidents et leur gravité. On peut remarquer que les accidents les plus graves se situent au nord de la ville étrangement. Je ne connais pas suffisamment la ville donc je n'ai pas vraiment d'explications (si un visiteur a une idée, les commentaires sont là ;-)


Sans réelle surprise, la majorité des accidents se trouvent au coeur de la ville. On remarque quand même une longue bande descendante correspondant à la route Napoléon, très pratiquée par ceux qui descendent travailler sur la côte. Et également un pic au sud-ouest du centre, près de l'école Saint-Jacques.


Enfin, la liste des routes les plus dangereuses autour de Grasse. Je ne connais pas très bien la ville, mais j'ai l'impression que les routes Napoléon et routes de Cannes sont les mêmes...


dimanche 6 juillet 2014

Cartes : les accidents à Nice (2006-2011)

Pour commencer, il faut savoir qu'il y a eu, sur la période 2006-2011, 12843 accidents dans les Alpes-Maritimes.

Dont 6747 dans la seule commune de Nice.

La ville de Nice représente donc 52.5% des accidents des Alpes-Maritimes.

Pour tenter un premier parallèle, la ville de Nice comptait 344 064 habitants en 2011 (Wikipedia) soit 31.8% de la population du département (population de  1 081 244 en 2011 - Wikipedia). Mais une analyse plus poussée sur le lien population - nombre d'accidents sera fait dans un prochain article.

Tout d'abord, une carte des accidents, par gravité. Les gros points sont des accidents de plus grande gravité.
Pour comprendre l'échelle, je reprends la description des variables visibles sur le site opendata de l'administration :
chaque tué est valorisé à hauteur de 100 points d’indice,
chaque hospitalisé à hauteur de 10,8,
chaque blessé léger à hauteur de 0,44
Certains points n'ont pas l'air bien placé, proablement du à une approximation des coordonnées GPS
 On peut par exemple remarquer qu'un très grave accident a eu lieu sur la promenade des anglais, après l'aéroport.
Tous les quarties ne sont pas présents sur la carte, on peut noter tout de même un grand nombre d'accidents sur Gambetta, la promenade des Anglais, le boulevard de la Madeleine et, plus globalement, dans le centre ville, autour du Boulevard Victor Hugo


Une autre vue cartographique, j'ai appliqué un filtre "minimum" sur le nom des rues, à savoir : "un accident doit avoir un nom de rue" (oui, il y a beaucoup d'accidents où aucune rue n'était indiquée...)
Cela confirme ce qui était dit plutôt avec un peu plus de précision : 
De nombreux accidents se trouvent autour de Gambetta et Gorbella, le centre ville est également touché autour du boulevard Victor Hugo ainsi que la Madeleine.
A noter également une densité plus élevée du côté de Fabron et près du Boulevard Delphino (Carrefour TNL) et sur la 202 (route de Grenoble).

Sur cette dernière carte, une filtre plus stricte a été appliqué avec, en plus du précédent, des numéroes de rue "valide" (existant et différent de zéro).
Pas grand chose à rajouter par rapport à ce qui a été dit, le centre ville est le plus durement touché avec une densité moins forte mais plus allongée au niveau de la promenade des anglais.


Pour information, voici les chiffres pour les 15 premieres rues :
Attention, ce chiffre est "biaisé" dans le sens où il y a de nombreux doublons, mais cela donne tout de même un aperçu.
Par exemple, beaucoup d'accidents sur la promenade des anglais n'avaient pas de numéro. Il y a donc eu beaucoup plus d'accidents sur cette route. A noter également la "202" et la "Route de Grenoble" sont tous deux dans le classement, à cumuler donc...

Les 20 rues niçoises les plus dangereuses

jeudi 3 juillet 2014

Cartes : Les accidents dans les Alpes Maritimes (2006-2011)


Quels sont les principales zones accidentogènes dans les Alpes-Maritimes ? 

Pour cela, j'ai utilisé la base de données ouvertes (open data) disponible à cette adresse : 
http://www.data.gouv.fr/fr/dataset/base-de-donnees-accidents-corporels-de-la-circulation-sur-6-annees

La carte (sur base de fichiers Shape libres, merci OpenStreetMap) :

Accidents dans les Alpes-Maritimes entre 2006 et 2011
 (cliquer pour agrandir)

Quelques constats simples :
On retrouve quelques "gros" foyers que l'on peut retrouver dans cette liste :

Histogramme des accidents dans le département

La ville de Nice est tout de même très loin devant les autres villes du département.
Les 20 villes les plus accidentogènes des Alpes-Maritimes


Le constat est plutôt logique, la probabilité d'avoir un accident dans une agglomération fortement peuplée est plus importante.

Pour réaliser cette étude, j'ai utilisé R. Les sources disponibles sur :
https://github.com/abauzac/opendataAccidents06

Articles à venir : la carte des accidents dans la ville de Nice